Selon la Cour de cassation, le fait que les séquelles d’un grave traumatisme crânien aient été évaluées prématurément est impropre à établir une évolution de l’état de santé caractérisant une aggravation. Il ne faut donc pas confondre l’aggravation de son préjudice avec la mauvaise évaluation des conséquences du traumatisme crânien lors de la première expertise.
Conclusion : il est primordial d’être prudent lors de la première expertise du traumatisé crânien et de vérifier qu’elle tient bien compte de tous les préjudices subis par la victime