Ce préjudice est réparé au titre des souffrances endurées, qui regroupent toutes les souffrances de la victime, qu’elles soient physiques ou psychiques, et les troubles qui y sont associés. Libérée à la suite d’un enlèvement revendiqué par un groupe terroriste, une personne saisit le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI). Elle sollicite notamment la somme de 80 000 € au titre des souffrances endurées et celle de 10 100 000 € au titre d’un préjudice spécifique situationnel d’angoisse autonome. La cour d’appel rejette sa demande au titre du préjudice situationnel d’angoisse et lui alloue 500 000 € au titre des souffrances endurées.